techniques utilisées

Au gré des années passées à travailler dans le domaine de la santé, l’éventail des techniques que j’utilise s’est étoffé.

1993 – 2003

Depuis mon adolescence, j’ai pratiqué en autodidacte et intuitivement le massage classique, les soins énergétiques et la géobiologie. Cela m’a donné la base me permettant d’approcher le vivant d’une manière aussi concrète que subtile, tout en développant mon intuition afin de ressentir ce qui est sous la surface. Cette première approche fait qu’aujourd’hui je peux écouter avec confiance mon intuition que je transforme ensuite en gestes qui seront dirigés vers les zones à soulager.

2003 – 2012

Une dizaine d’années plus tard, en 2003, j’ai intégré l’école internationale de Shiatsu de Kiental, ce qui m’a permis d’encadrer et de structurer les techniques précédemment apprises (travail de diplôme faisant le lien entre le shiatsu et la géobiologie / annexes).
A la base de mon apprentissage, le massage Shiatsu, thérapie inspirée de la médecine traditionnelle chinoise, qui régule simultanément l’activité physique, mentale et émotionnelle par le biais de pressions sur le corps, va cibler les points et méridiens d’acupuncture selon la théorie des sept niveaux de toucher ainsi que le principe d’équilibrage des « pleins » et « vides ». Cette pratique vise à rétablir la circulation de l’énergie vitale dans les zones du corps où elle est soit en manque, soit en excès. Il faut préciser ici que tout ce qui concerne les méridiens et points d’acupuncture est relié aux tissus conjonctifs, et ces derniers sont les substrats physiologiques des méridiens d’acupuncture et des fascias [1].

Récemment, des études ont permis de découvrir que les fascias possèdent des récepteurs du mouvement et de la douleur. Cela fait des fascias le plus grand organe sensoriel du corps humain et, à la différence de la peau qui ressent le toucher en surface (2 dimensions), les fascias permettent le ressenti dans les profondeurs du corps (3 dimensions). Ils envoient en permanence des informations au cerveau via le système nerveux végétatif (qui régule différentes fonctions automatiques de l’organisme et sur lequel le massage Shiatsu agit également). Les fascias ont également la capacité de mémoriser les affects sous forme de nœuds ou de relâchements. Les fascias sont donc le substrat qui va relier et unifier toutes les différentes parties du corps.

2012 – maintenant

L’importance des fascias est donc prépondérante dans la thérapie par le toucher. C’est dans cette voie que j’ai continué d’affûter mes sens et mon toucher après avoir passé mon diplôme de Shiatsu. L’apprentissage du Shintaï m’a permis de rentrer en contact avec la vibration et les mouvements subtils des fascias. Cet ensemble de techniques a pour but de libérer les mémoires somatiques des fascias (de la surface aux profondeurs du corps) afin de débloquer les tissus et rendre à nouveau disponible l’énergie retenue. Il en résulte la disparition de certaines douleurs, et également un regain de vitalité.

Par la suite, j’ai mis en parallèle les techniques du toucher spécifiques au Shintaï avec le Anatomy Trains de Tom Myers. Cette grille de lecture décrit les grands méridiens myofasciaux et leurs continuités dans le corps. Pour donner un exemple simple, en suivant la ligne superficielle postérieure, il est possible de mettre en lien le talon et le sommet du crâne en passant par l’arrière des jambes, le sacrum, le rachis et la nuque. Avec le bon toucher, il est possible de régler des problèmes cervicaux en traitant la cheville.

Durant mon parcours, j’ai également acquis des connaissances en médecine chinoise, oligothérapie, nutrition, méditation, qi gong et métaphysique. Toutes les techniques décrites ci-dessus sont utilisées au gré de chaque séance. Elles me permettent d’aborder et traiter chaque cas de la manière la plus large et personnalisée possible, en déterminant quelle est la position du patient dans son processus évolutif et ainsi tenter de comprendre d’où vient et où va la « mal a dit ».